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On s’extasie souvent devant les tableaux de certains peintres : ils sont tellement précis qu’on croirait voir des photographies.
Et bien ce soir, j’ai vu l’inverse. Des photos en noir et blanc dont l’enchaînement des niveaux de gris successifs est si doux qu’on les croirait léchées au pinceau.
Comme vous pouvez l’imaginer d’après ce que je viens de dire, je n’ai ressenti aucune violence à la vision de ces œuvres. Pourtant il s’agit à la fois de belles images et de témoignages forts : l’auteur nous montre essentiellement la souffrance des hommes, que ce soit dans des camps de REFUGIES au Burundi, au Soudan, en Ethiopie, ou encore que ce soit dans les mines de charbon de l’Inde ou les mines d’or du Brésil, des lieux où manifestement les conditions de travail sont abominables.
Si vous passez bientôt par Paris, je vous recommande d’aller voir à la Bibliothèque Nationale, rue de Richelieu, l’exposition consacrée au grand photographe brésilien Sebastiao Salgado.
Absent (e) : 8 lettres dont L U I R A S