improvisation
Ou presque. La recette, c’était : émincé de veau au BASILIC. Et bien figurez-vous que je n’avais pas de basilic. Et pas de veau non plus. Mais c’était vachement bon quand même.
Donc. Un morceau de viande de dinde d’environ un kilo a bien fait l’affaire, émincé comme c’est dit, revenu dans le wok avec de l’huile d’olive. J’ai rajouté un oignon, émincé et revenu également à l’huile d’olive, un bocal de coulis de tomates, une poignée de raisins secs, assaisonné de sel poivre, quatre-épices, laissé mijoter une dizaine de minutes, en fin de cuisson ajouté des câpres et des pignons (c’était dans la recette), et, touche perso finale, deux cuillers de crème fraîche, n’oublions pas que je reviens de Normandie. Servi avec du blé. Et un bordeaux rouge un peu léger (genre côtes de Castillon, côtes de Blaye, pas un grand cru classé, quoi).
Saviez-vous que le mot BASILIC ne désigne pas seulement cette herbe aromatique dont on fait le pistou (et que j’ai un mal fou à cultiver) ? c’est également une espèce de monstre fabuleux, reptile à tête de coq, assez représenté dans les sculptures romanes, et dont il ne fallait pas croiser le regard, sous peine de mort. J’en ai vu au moins un (et je suis toujours vivant) à l’expo sur l’art roman présentée actuellement au Louvre.