baccalauréat

24 juin 2005

Je ne connais rien à la boxe, de même que je ne connais pas grand-chose au sport en général. Je me souviens que parmi les textes que j’avais à préparer pour l’oral d’allemand au bac, il y avait un texte sur la boxe. Je ne sais pas pourquoi la jeune femme chargée de me faire passer l’épreuve a justement choisi ce texte là. Elle me posait des questions, que je comprenais, bien sur, mais auxquelles j’étais incapable de répondre par autre chose que ja ou nein. Incapable de construire une phrase correcte. Enfin c’est l’impression que j’en ai eue, et que j’en ai encore. Je transpirais à grosses gouttes, c’était la bérézina, le KO debout… Et finalement contre toute attente, j’ai gagné le combat. Aux points : elle m’a mis 14.

Je ne m’étendrai pas sur l’oral de maths qui a suivi, j’avais eu 5 à l’écrit, j’ai eu 6 à l’oral de rattrapage, c’était ma valeur, oui, oui. De retour à la maison, l’émotion, la décompression, je ne sais pas quoi, ça a déclenché une crise d’appendicite (je l’ai su bien plus tard, que c’était une appendicite chronique), je suis tombé dans les pommes, j’ai bien failli m’éclater le crâne contre le radiateur de la cuisine. KO définitif.

Son étymologie suggère que c’est un manque de quelque chose alors que c’est plutôt ce qui nous manque : 8 lettres dont A C C E S

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