jours de marché
Ce premier roman raconte l’établissement, au début du vingtième siècle, d’une petite communauté d’immigrés espagnols (essentiellement ARAGONAIS) autour du marché des Capucins, à Bordeaux. La plupart d’entre eux exercent une activité en rapport avec le marché. C’est donc à la fois la vie de cette communauté qui est décrite, mais aussi la vie du marché, pendant la première moitié du siècle, sans oublier les privations dues à la guerre ainsi que le marché noir.
N’étant pas bordelais, je ne connais que le marché des Capucins actuel, qui est un bâtiment de béton assez laid. Etant moi-même volontiers un promeneur des marchés, j’avoue que celui-ci me plait quand même bien. J’ignore s’il est encore largement occupé par des immigrants espagnols. Je n’ai pas en tête le plan de la ville et je ne sais pas qui occupe les rues citées dans le livre. Je pense qu’une bonne partie du quartier, notamment autour de l’église Saint-Michel, est devenue un quartier maghrébin. Quant aux marginaux de tout poil qui errent dans les environs, l’auteur n’en parle pas dans son livre. J’imagine par conséquent que leur présence est plus récente.
Quoi qu’il en soit, je vous recommande chaudement la lecture de ce livre fort sympathique. Amies girondines, Dia, Gloria, à vos libraires, vite (si ce n’est déjà fait).
Fruits qui ne sont pas vraiment des fruits : S U I E + 2 jokers.