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caramels
1 juillet 2005

décision

C’était un jour d’hiver, je crois. En tous cas, il neigeait. Je suis revenu te voir aux urgences. Tu étais toute menue, ton visage était très pâle. On t’avait fait un lavage d’estomac. Tu m’as regardé. Je n’ai rien lu dans tes yeux, c’est terrible. Prudemment je t’ai posé des questions. Des questions d’incompréhension. Tu n’as pas répondu. Ou si peu. Et puis le temps s’est étiré…

Ensuite on est venu me chercher. On m’a conduit dans le bureau de la chef infirmière. On n’a pris aucune précaution. On m’a dit votre fille est encore mineure on a besoin de votre accord c’est vous qui décidez. Pour la faire admettre en psychiatrie. Je n’avais jamais imaginé cela. Pour moi la psychiatrie, c’était chez les fous, point. Cette question-là, c’était si ABRUPT. C’était traumatisant. Et je devais décider dans l’instant.

Sur l’écran ou dans le mur : E N T R E + 2 jokers

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Commentaires
I
Même douloureuses, les émotons passées doivent rester jusqu'à un ceratin point en nous: elle font notre richesse intérieure. Je suis très sensible à ton expression.
P
Je ne sais pas si c'est du courage, il faut se débarrasser un jour des "squelettes dans le placard", c'est tout, mais c'est difficile et c'est long. sans doute aurais-je dû consulter moi-même un psy... quand aux vrais amis, ceux pas si nombreux qui étaient là (les notres, pas ceux de ma fille), certains ne sont plus, hélas, ce qui ajoute à la sauce...
S
Tido a raison , on compte les amis...mais on est sûr de ceux qui restent.<br /> <br /> Phil, tu es plus courageux que moi qui me cache derrière mes "ça"....
P
ça se débloque, Dia, la preuve.
D
L'essentiel c'est que cela ne reste pas bloqué en toi...
caramels
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