télé... phone et vision
Dans le séjour au lino racorni grésillait doucement un poêle à charbon. Dans cette pièce chaque meuble offrait la patine un peu crasseuse du quotidien (j’ai lu quelque part que la patine était la crasse des riches, il s’agissait donc là uniquement de crasse !) : la table, le buffet, le bureau de mon grand-père où trônait le vieux téléphone en EBONITE. Et la télévision : un antique poste lunatique qui scintillait quand il le voulait bien. C’était le temps du noir et blanc et de la chaîne unique. Le midi on regardait les informations. J’étais fasciné par les tribulations dans l’espace des premières missions Apollo. Tout comme j’étais fasciné, à l’heure du goûter, par les aventures africaines de Bomba, un cousin de Tarzan.
C’est direct et sans douceur : six lettres dont P U B