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caramels
6 septembre 2005

Grenoble

p_ches

Je suis venu là il y a fort longtemps, c’était à l’époque du Charmant Som. Il me semble me souvenir que la gare n’était pas très loin du centre ville. Heureusement. Parce qu’ici, si tu ne veux rien savoir, tu n’as qu’à suivre les panneaux indicateurs. Je veux dire qu’ils n’indiquent que de vagues noms de quartiers dont tu n’as jamais entendu parler. Autrement ils indiquent les trucs quand tu en approches très près, ce qui est vachement utile. Et puis il y a des travaux partout dans cette ville, si bien qu’on fait un peu du gymkhana. A ce que je comprends, ils construisent de nouvelles lignes de tramway.

Bon. A force d’errer dans des faubourgs grisâtres par des rues défoncées (où je crois deviner que je traverse le village olympique. Ce qu’il a mal vieilli !), je finis par trouver le centre ville. Puis la gare. Devant laquelle j’arrive au moment même où fille n°3 sort du hall.

Nous repartons vers d’autres faubourgs aux rues éventrées à des fins tramwesques, s’agit maintenant de trouver la sortie. En passant sous un pont ferroviaire, nous avisons un marché. Je m’arrête dans une contre-allée. Les marchands de fruits et légumes rivalisent de GOUAILLE, de fruits appétissants, de prix étonnamment bas pour ce pays de montagnes. Celui que je choisis me serre la main, comme si je venais là tous les jours. J’achète un plateau de pêches de la Drôme, des oranges et des pamplemousses pour nos petits déjeuners de la semaine, un melon énorme, des tomates, une tranche de pastèque, et puis je ne sais plus quoi. Chargés comme nous sommes de ces victuailles odorantes, nous trouvons encore le moyen d’acheter des raviolis chez un spécialiste, il y en a un nombre incalculable de sortes différentes, nous faisons un assortiment. Enfin chez le crémier, j’avise des saint-marcellin particulièrement sympathiques (qui seront un peu en boule en arrivant à destination, mais ça n’enlève rien à leur goût, excellent). Je ne suis pas seul à jeter mon dévolu sur ces petits fromages ronds, ce qui me permet de remarquer qu’avec l’accent local, on dit « saint-marslin » d’une façon difficile à imiter !

Bon, j’imagine que les grenoblois sauront identifier ce marché situé en contrebas d’une voie ferrée, et dont j’ai oublié le nom. En tous cas j’ai beaucoup aimé y faire mes courses.

Encore une anagramme, musicale celle-là, d’un mariage démodé (5 lettres).

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Commentaires
L
Rien qu'en voyant l'image des peches, j'ai senti l'odeur des fruits...<br /> Miam !<br /> <br /> Lutine affamee
S
zut zt rezut, canalblog a mangé mon comm de ce matinb ici aussi....moi qui avais essayé de faire dans le culturel aussi en brossant un portait de Saint Bruno !!!!!
P
..pour ceux que ça interesse,la chanson est l'oeuvre de Luis LLach; " cette chanson est une chanson de résistance.<br /> Sous Franco, le catalan a été une langue pourchassée<br /> Par les nationalistes.<br /> Lluis Llach écrit ici son attachement pour sa langue natale,<br /> Cette chanson est aujourd'hui un véritable hymne catalan."<br /> Paroles ici: http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-65867-.html<br />
P
Dans le sud (par ex en catalogne..)l'estaca c'est une sorte de jetée mais constituée de pieux fichés dans la mer (qui interdisent l'accès aux bateaux,donc,dans certaines occasions)<br /> Voir la chanson très connue là-bas "l'Estaque",plûtôt hymne combattant d'ailleurs..
M
A l'opposé de Marseille, à Dunkerque pour ne pas le dire, l'estacade est une jetée (avancée en mer qui protège le port). D'après une chanson empruntée au répertoire de son Carnaval, il est possible de s'y laver la moule... (sur l'air de boire un petit coup c'est agréable)
caramels
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